Le Chocolat et le Cacao

La fève de cacao était déjà connue et utilisée par les Mayas et les Aztèques il y a plus de 2000 ans. Les fèves proviennent du cacaoyer. Ce sont des arbres géants dont les fruits, les cabosses,  poussent sur le tronc. Une cabosse pèse environ 500 g et contient entre 25 et 75 fèves.
Après différents étapes de transformation des fèves de cacao (fermentation, torréfaction, concassage, broyage)  on obtient une pâte de  cacao et  du beurre de cacao.
Le chocolat noir =  pâte de cacao +  sucre + ou –  beurre de cacao pour le fondant ou une autre matière grasse végétale (moins chère et de moins bonne qualité nutritionnelle.).
Le chocolat noir = pâte de cacao +  beurre de cacao ou autre matière grasse végétale + lait en poudre + sucre
Le chocolat blanc = Beurre de cacao + lait en poudre + sucre

La qualité organoleptique (goûts-arômes-saveurs )  du chocolat dépendra du cacaoyer et de la qualité des  différentes étapes de fabrication et de la composition des produits finis.
La qualité nutritionnelle va dépendre essentiellement de la composition des produits finis. Plus ils contiendront du cacao plus ils auront une meilleure qualité nutritionnelle. Le chocolat blanc apporte uniquement du gras et du sucre.

Le chocolat  ne se conserve pas au réfrigérateur car  il perd de ses arômes. (sauf après avoir été cuisiné)

Le chocolat contient du sucre, des graisses de composition variable en fonction de l’origine des matières grasses (l’acide stéarique du beurre de cacao est un « bon gras » par rapport aux maladies cardio vasculaires) , du magnésium, du fer , du zinc et des anti-oxydants.
Manger régulièrement du chocolat noir peut avoir des effets positifs sur la santé (Système circulatoire, préventions maladies cardio vasculaire, effet psychotrope….) mais une consommation excessive peut avoir des effets délétères.

Comment manger du chocolat de façon modérée?  En manger uniquement si on en a envie puis le savourer et le déguster en se concentrant sur le goût. Ne pas se l’interdire sinon risque de frustration et de compulsions alimentaires (cf. restriction cognitive)